Pour un meilleur voyage au japon
quelques suggestions
Je m’adresse ici en particulier aux voyageurs cinquantenaires et plus, mais aussi aux voyageurs avec des enfants.
voyage et les saisons japonaises
- Les meilleurs moments de l’année pour visiter restent les mois de mai, juin et novembre. Les mois du coeur de l’hiver moins visités - de mi-décembre à début mars sont mélancoliques et attachants. Le réchauffement planétaire change la donne de manière sensible ces dernières années. La floraison des cerisiers a tendance à se produire plus tôt, avant la fin mars pour Tokyo et sa région, mais mars et début avril ne font pas encore le printemps qui a vraiment lieu en mai, et est superbe. En février-mars, la nature est toujours d’hiver et peu remarquable hormis les floraisons attendues, prunes umé et fleurs de cerisiers. Mai et juin sont souvent remarquables de confort.
- La fournaise humide de l’été débute fin juin. De juillet à septembre au moins, la température quotidienne est très haute - 35 ressentie +40 - et l’humidité font que tous les composants qui impactent le bien-être d’un voyage estival sont présents et taxants pour la condition physique. La conclusion est simple : si vous pouvez éviter de visiter en été, de juillet à octobre, évitez. Si vous ne pouvez pas éviter, des pratiques pragmatiques s’imposent.
- Les risques de typhons existent de juillet à mi-octobre. Les typhons sont causes de risques divers sauf dans les grandes métropoles. Ils peuvent impacter considérablement votre programme de voyage.
- Novembre est le mois de la perfection climatique, de même que mai, mais la pluviométrie de novembre est moindre. C’est le mois de l’été indien, parfait pour la marche et la lumière. Les feuillages d’automne concernent la mi-novembre. Fin novembre marque le moment de bascule vers l’hiver. Si la lumière en particulier semble ne pas vraiment changer de celle de novembre, le ressenti au quotidien en promenades est très différent. Il peut faire froid ou plus et la nuit tombe rapidement. Il fait nuit noire à 17 h. Toutes ces conditions impactent sur le confort et la préparation du voyage et des journées.
- La fournaise humide de l’été débute fin juin. De juillet à septembre au moins, la température quotidienne est très haute - 35 ressentie +40 - et l’humidité font que tous les composants qui impactent le bien-être d’un voyage estival sont présents et taxants pour la condition physique. La conclusion est simple : si vous pouvez éviter de visiter en été, de juillet à octobre, évitez. Si vous ne pouvez pas éviter, des pratiques pragmatiques s’imposent.
- Les risques de typhons existent de juillet à mi-octobre. Les typhons sont causes de risques divers sauf dans les grandes métropoles. Ils peuvent impacter considérablement votre programme de voyage.
- Novembre est le mois de la perfection climatique, de même que mai, mais la pluviométrie de novembre est moindre. C’est le mois de l’été indien, parfait pour la marche et la lumière. Les feuillages d’automne concernent la mi-novembre. Fin novembre marque le moment de bascule vers l’hiver. Si la lumière en particulier semble ne pas vraiment changer de celle de novembre, le ressenti au quotidien en promenades est très différent. Il peut faire froid ou plus et la nuit tombe rapidement. Il fait nuit noire à 17 h. Toutes ces conditions impactent sur le confort et la préparation du voyage et des journées.
Voyager avec des enfants, et des ados
Le Japon n’est pas une destination pour les petits enfants. Attendez qu’ils aient 15 ans, au bas mot. Avec des petits enfants, vous allez en tant qu’adultes passer à côté de tout ce qui compte comme expériences japonaises, d’abord culinaires, qui se situent avant tout le soir dans des izakayas, où on ne reçoit pas d’enfants.
Avec les ados de 15 à 29 ans, je vous recommande de séparer une partie de vos activités. Les ados savent ce qu’ils veulent du Japon fantasmé, dont une grande partie n’est pas d’intérêt pour des adultes.
Avec les ados de 15 à 29 ans, je vous recommande de séparer une partie de vos activités. Les ados savent ce qu’ils veulent du Japon fantasmé, dont une grande partie n’est pas d’intérêt pour des adultes.
où aller
Si vous avez peu de temps - une semaine - n’allez pas partout, ne faites pas la “Golden Route” des incontournables accessibles par le Shinkansen au risque de redondances et de la classique overdose de temples. Il y a absolument tout ce qui se conjuge au temps envie-de-Japon à Tokyo et dans les territoires proches en aller-retour dans la journée ou avec quelques nuits sur place. La seule chose qu’on n’y trouve pas sont les coraux d’Okinawa. Pour ce qui est de la nourriture, comme les grandes villes accaparent la majorité des vivres, c’est là qu’on y trouve la plus grande variété d’expériences gastronomiques.
Si vous avez déjà fait les incontournables, y compris ceux qui ne méritaient pas le détour, il existe à mon sens deux axes territoriaux qui sont très riches de variété de paysages et d’expériences. Les zones au nord-est de Tokyo jusqu’aux portes de Hokkaïdo, mais plus encore, l’axe Kyoto-Osaka et la péninsule de Wakayama, auquel vous pouvez et devez si possible ajouter quelques détours dans des îles aux abord de Hiroshima par exemple. Dans un territoire praticable sans faire de grandes enjambées sur des centaines de kilomètres, vous avez un choix incomparable d’expériences entre l’urbain, le traditionnel, le régional et le rural. Bref, tout le Japon.
Si vous avez déjà fait les incontournables, y compris ceux qui ne méritaient pas le détour, il existe à mon sens deux axes territoriaux qui sont très riches de variété de paysages et d’expériences. Les zones au nord-est de Tokyo jusqu’aux portes de Hokkaïdo, mais plus encore, l’axe Kyoto-Osaka et la péninsule de Wakayama, auquel vous pouvez et devez si possible ajouter quelques détours dans des îles aux abord de Hiroshima par exemple. Dans un territoire praticable sans faire de grandes enjambées sur des centaines de kilomètres, vous avez un choix incomparable d’expériences entre l’urbain, le traditionnel, le régional et le rural. Bref, tout le Japon.
Comment être en ville
Il s’agit bien d’aborder la question de “comment” être en ville avant toutes considérations de “destinations”. C’est mon sujet familier et favori étant donné que j’habite à Tokyo depuis près de 40 ans et que je sillonne la capitale depuis le début.
… à suivre.
… à suivre.